Dans ma voix,
des sanglots gros comme des caillots
Et dans mon cœur
une râpe qui écorche l’espérance
Le cerveau n’atteint
plus les mains
Il n’y a plus de
caresse possible
Tu es si loin
Tes mots ont
tétanisé les bribes d’espoir de nos messages éphémères
Mes yeux se
révulsent, ma bouche se crispe
Est-ce toi,
est-ce moi ?
Tout dérape
Je crois que tu
veux partir
Et ça me rend
triste, triste comme le son des violons quand l’archet ne caresse pas mais
presse dans une cadence infernale
Tout m’oppresse
L’attente, les
mots, ton mal
Ce matin, il y a
dans mes souvenirs quelques langueurs qui fuient à travers mes larmes
En boucle les « pourquoi »
m’assaillent
Je voudrais ôter
de ton corps cette panique suffocante qui t’enferme et encercle tes heures
Chaque jour mes
pensées et prières s’envolent vers ta rage pour tenter de calmer ta tempête
intérieure
Je ne sais pas
Je n’ai pas su
Je ne sais plus
Souffrance
Le vent parfois est
doux comme une brise, comme une bise
Mais il peut
aussi quelquefois soulever brusquement ensemble toutes les feuilles du livre
Tourbillon
Drôle de vie
Les secondes
détachent une à une les questions dans l’oubli
Quoi qu’il
arrive, je ne veux pas être vaincue par le désespoir
Alors je balbutie
en boucle le verset que Dieu m’a confié
et il devient louange, puissance dans mon cœur…
« Je vous laisse la
paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que
votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. »
Jean 14 . 27
Annick SB octobre 2018
( Thème d'écriture de l'atelier sous les feuilles : Clic ! )
J'aime le rythme qui se dégage des mots… Belle participation
RépondreSupprimerMerci beaucoup Estelle !
SupprimerEnvie, force et courage: on lit bien ton combat ;-)
RépondreSupprimerMerci beaucoup Patch Cath !
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