Sur le bureau c’est le désordre
Dans mes pensées un peu aussi
De toute façon avec moi c’est toujours le désordre mais je
trouve bien sûr une place pour les tasses de café !
Je songe à tant de choses, à tant de gens ; ça déborde !
Je me demande comment Tu fais Seigneur pour penser à chaque
être vivant…
Mystère …
Parfois j’ai du mal à te remettre en prières toutes
celles et ceux qui sont dans mon cœur ; ce n’est pas que leurs histoires s’entrechoquent,
ce n’est pas une confusion, un méli-mélo, non, ce n’est pas ça, ce n’est pas ça
du tout
Je remarque que dans cette diversité apparente des confidences
uniques jetées autour d’un café, d’une glace ou d’une promenade en forêt, je
ressens ce que Tu dois ressentir je crois :
L’immense
détresse et solitude de mes contemporains
L’immense
inquiétude
L’incroyable
désarroi
L’insondable
vide
Cela me fait une grande peine
Ma consolation est mince, je le sais
Leur angoisse ne m’absorbe pas pour autant, car je me sens
pleine de Toi
Quoique …
Leurs soupirs, pourtant, m’entraineraient parfois dans une
plainte lancinante si je n’y prenais pas garde
Mais pourquoi se plaindre ?
Hein, pourquoi ?
Avec Toi Seigneur, j’ai appris qu’il n’y a pas de pourquoi.
J’ai trouvé cela difficile, je l’avoue ; mais c’est
finalement comme une course d’obstacles ou chaque haie tomberait avant qu’on
la franchisse comme par enchantement
Qu’y a-t-il au-delà de nos interrogations compréhensibles et
inutiles ?
Juste la réponse de l’espérance
Juste la certitude de Ta présence
Juste Toi...
Ton souffle, notre vie en Toi, cet espoir
inaliénable que tout et tous, à chaque instant, peuvent-être transformés par
Ton Amour
Je le sais bien que le monde est dingue, que l’adversité nous
guette et se jette sur les uns, sur les autres, sur le monde entier, à tour de
rôle sans s’arrêter
Je la ressens aussi cette spirale infernale qui détruit,
oppresse, achève même parfois les restes de beau et de bon que nous apprécions
Alors ce matin, dans la simplicité de ma prière, je crois que
tu m’attends ; tu m’attends là où justement certains n’attendent plus rien,
qu’un lendemain sans cris ou qu’une nuit sans larmes
Oh Seigneur, viens dans leur cœur !
Une fois encore c’est mon unique requête
Les circonstances finalement ne m’intéressent guère ; je n’ai aucune prise pour changer quoi que ce soit, je le sais bien !
Misère !
Mais mon Espérance en Ta Parole, en Ton Amour, en Tes promesses me fait retrousser les manches pour partir avec Toi sans plus attendre à l’écoute des souffrances de mon prochain …
« L'Esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, parce que l'Éternel m'a oint pour apporter une bonne nouvelle aux humbles. Il m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux déportés la liberté et aux prisonniers l'ouverture de la prison ; pour proclamer l'année de la faveur de l'Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu, pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour mettre et donner à ceux de Sion qui sont dans le deuil un ornement au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu. Et on les appellera : « Térébinthes de justice », « Plantation de l'Éternel », pour qu'il soit glorifié. »
Esaïe 61 . 1-4
Merci Seigneur de m’aider à faire du bien …
Annick SB novembre 2023
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