Un sourire,
Ça semble peu de chose,
Un plissement des lèvres, un bruissement
de paupières, une fossette enjouée.
Un sourire, ça parait désuet, fané,
impossible même, tant les temps sont troublés…
Mais c’est une lumière pour qui
donne et reçoit,
Un lumignon d’espoir,
Un brin d'humanité,
Un chant sur le trottoir que l’on
n’arpente pas,
Où l’on n’attend plus rien
Ou tout semble fermé…
Les passants se dépêchent.
Regardez-les
Ils sont pressés, apeurés et
fixent leur regard sur l’horloge de la gare qui bientôt va sonner.
Dix-huit heures, déjà…
L’heure de regagner le logis comme
s’il n’y avait plus de vie, plus rien à espérer…
Alors ils baissent la tête sur l’asphalte
blanchie sans profiter vraiment des flocons de saison que leurs pas ont meurtris.
Un sourire,
Ça semble peu de chose, je sais.
Mais moi, dans ce sourire que je
veux leur offrir,
Je mets toute ma joie et aussi
mon désir de les rendre heureux
Juste pour un instant,
Juste pour le présent à vivre
sereinement,
Le temps que nos regards qui se
croisent soient en phase, en extase, en paix, en rêves d’avenir retrouvé …
« Je leur souriais quand ils perdaient courage, Et l'on ne pouvait chasser la sérénité de mon front. »
Job 29 . 24
Annick
SB janvier 2021
Plus évident avec le port du masque, mais on peut tout de même le deviner en croisant un quidam... ;-) C'est en effet peu de chose à faire, à offrir dans sa journée à l'autre, prenons cette seconde... JB
RépondreSupprimerApprécions les présences et sourions...
SupprimerBonjour Annick,
RépondreSupprimerMerci pour votre passage sur mon blog à la suite de mon triste poème. Je vois que la solution est chez vous et est très joliment exprimée ! Je vous en félicite et je vous offre mon sourire de... loin comme il se doit !
Amicalement.
Annie
Merci Annie pour ce sourire lointaine que j'apprécie !
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